. (Photo) UNESCO Cyril Bailleul
Déclaration à la session plénière (Observations prononcées par Dr. Oleg Curbatov, Maître de Conférences, VP, IAUPL)
Madame la Directrice Générale,
Madame la Présidente du Conseil Exécutif,
Mesdames et Messieurs les Représentants des États-membres,
L’Association Internationale des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités – IAUPL – souhaiterait apporter quelques arguments concernant le point 219EX/ 17.II, en faveur d’une éventuelle révision de la Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur (1997).
Certes, les méthodes pédagogiques numériques et la mobilité académique changent le périmètre de la Recommandation. L’arrivée de la Convention mondiale de l’enseignement supérieur a créé des cadres supplémentaires, par exemple, quant à la reconnaissance du titre de Docteur qui permet l’accès international à la profession enseignant-chercheur universitaire.
D’autre part, parmi les « nouveaux contextes et défis » présentés dans le document du Conseil (219EX/ 17.II): peu sont encore développés, les nouvelles problématiques qui concernent la protection des libertés académiques.
Dans le cadre du suivi de l’application de la Recommandation 1997, le Comité CEART estime qu’un certain nombre de nouveaux problèmes sont urgents.
Les activités de recherche et d’enseignement des enseignants-chercheurs universitaires, ainsi que leur condition, leur statut et leurs libertés, devraient être mieux valorisées dans une nouvelle version révisée – tout comme elles sont soutenues par le « Programme de l’UNESCO et Appel à l’action concernant la promotion de la liberté scientifique et la sécurité des scientifiques ».
Il nous paraît évident qu’une révision de la Recommandation 1997 concernant la condition enseignant de l’enseignement supérieur devrait contenir également des mises à jour concernant la nouvelle condition-même qui protège les libertés académiques.
Mesdames, Messieurs,
Nous rappelons notre attachement à cet instrument international depuis sa création et pour son avenir, mais aussi pour l’Avenir des universitaires.
C’est pourquoi nous réitérons la proposition que nous avions faite aux précédentes sessions du Conseil Exécutif et au Comité des Conventions et des Recommandations en suggérant d’impliquer en amont dans une série d’observations les organisations d’enseignants universitaires en la matière.
Je vous remercie Madame la Présidente.
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