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IAUPL participe au Forum Politique de Haut Niveau de l’ONU (ECOSOC) les 9-18 juillet 2019, New-York siège de l’ONU
Déclaration – Statement HLFF 2019 – IAUPL (téléchargement ici dans la bibliothèque numérique de l’ONU (Français, English, Espagnol)
Communiqué écrit de l’IAUPL pour HLPF 2019
Cette déclaration de l’Association Internationale des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités (IAUPL) résume l’ODD 4 et plus particulièrement le volet Enseignement Supérieur, ainsi que les cibles du groupe des ODD connexes (Objectifs 4, 8, 10, 13, 16 et 17) examinés au HLPF 2019.
L’IAUPL réaffirme que l’enseignement supérieur reste toujours un égalisateur au sein de la société par le biais du processus de transmission et de création des connaissances permettant le développement et l’autonomisation de l’individu, le progrès des pays et la paix mondiale. Néanmoins, ce double processus est confronté aux problèmes de la qualité de l’enseignement et à ceux du statut libre de l’enseignant-chercheur universitaire, inégal selon les pays, ce que reproduisent les inégalités déjà existantes. Il est généralement connu que la qualité de l’enseignement supérieur est conditionnée par une activité de recherche fondée sur les libertés académiques (libertés de l’enseignement, de la recherche et de l’expression).
L’IAUPL défend et a défendu ce statut libre de l’enseignant-chercheur dans une série de conférences locales et internationales, dans les consultations collectives des ONG de l’UNESCO, à la Réunion Mondiale sur l’Éducation 2018 (Bruxelles) et en conformité avec les conclusions du Comité-Directeur de SDG-Éducation 2030 de l’UNESCO 2019 qui appellent à un soutien de la profession de l’enseignant, à des conditions de travail décentes, à son autonomie professionnelle, à la revalorisation de son statut afin de l’impliquer, ainsi que ses organisations représentatives et la société civile, dans le développement, le suivi et l’évaluation des politiques éducatives. Dans ce contexte particulier, appliqué à l’enseignement supérieur, l’autonomie professionnelle et le travail décent de l’enseignant-chercheur s’expriment dans le respect des libertés académiques.
Cette déclaration appelle à soutenir la liberté académique des universitaires qui permet d’améliorer de manière constante la qualité de l’enseignement supérieur et de réduire les inégalités économiques et sociales entre tous les pays (ODD 10). Elle appelle également au renforcement des liens entre les formations universitaires des futurs enseignants de tous les niveaux, l’apprentissage tout au long de la vie et le partage des pratiques professionnelles. L’IAUPL note qu’un enseignement supérieur de qualité, ainsi que la reconnaissance des titres et des qualifications universitaires (dans les pays en situations de conflit aussi), sont essentiels pour parvenir au travail décent (ODD 8) et à des sociétés pacifiques au niveau mondial (ODD16). Le partenariat international entre les universitaires/scientifiques et les États (ODD17) « Diplomatie Académique, Pax Academica IAUPL » implique les enseignants-chercheurs universitaires, par le biais des programmes de formation/recherche au dialogue entre les États au sujet des catastrophes naturelles (ODD13) et à la résolution de conflits militaires, environnementaux, économiques et inégalitaires entre les pays. Par conséquent, l’IAUPL prend l’engagement de soutenir de multiples programmes et initiatives pour la réalisation des ODD afin d’offrir les connaissances nécessaires à l’autonomie des individus, tout en prêtant attention au changement climatique et à la paix.
Message-clé de l’IAUPL: réaffirme et appelle les gouvernements à un soutien à l’objectif principal d’éducation, à tous les niveaux, qui consiste à donner aux jeunes, aux enseignants et enseignants-chercheurs les connaissances nécessaires au développement de leur parcours autonomisé et les conditions du travail décent.
(English)
This declaration summarizes views on SDG 4 and more particularly the higher education component, along with the goals of its set of transversal and related SDGs (Goals 4, 8, 10, 13, 16 et 17) examined at the HLPF 2019. IAUPL reaffirms that through a process of transmission and creation of knowledge, Higher Education remains a social equalizer. It enables the development and empowerment of individuals, progress in countries and world peace. Nevertheless, this dual process is facing problems relating to quality of education and the free status of university teachers and researchers – quite unequal across countries – which are reproduced by already existing inequalities. It is generally known that the quality of Higher Education depends on a research activity based on academic freedoms (freedoms in teaching, research and speech).
IAUPL has defended and still defends this free status of teachers-researchers in a series of local and international conferences, in UNESCO’s collective consultations with NGOs, at the conclusion of the Global Education Meeting 2018 (Brussels, Belgium) and in accordance with the 2019 conclusions of UNESCO’s SDG-Education 2030 Steering Committee (contributions to HLPF 2019) which call for supporting the teaching profession, decent working conditions, professional autonomy, improving the status so as to involve teachers, along with their representative organisations and civil society in the development, monitoring and evaluation of educational policies.
Within this framework and the context of higher education, the professional autonomy and decent work of Teachers-Researchers are consistent with academic freedoms. This declaration calls for supporting academic freedoms which help improve the quality of higher education steadily and reduce economic and social inequalities across countries (SDG 10). It also calls for strengthening the links between future teachers’ academic trainings at all levels, life-long learning and sharing professional practices. IAUPL notes that a high-quality higher education as well as the recognition of academic titles and qualifications (also in countries in conflict situations) are essential to achieve the decent work objective (SDG 8) and build peaceful societies worldwide (SDG16). The international partnership between academics/scientists and states (SDG 17) «Academic Diplomacy, Pax Academica IAUPL» involves academic Teachers-researchers through training/research programmes on dialogue between states concerning natural disasters of marine areas (SDG 13) and on the resolution of military, environmental, economic and unequal conflicts across countries. Thus, IAUPL undertakes to support multiple programmes and initiatives with a view to reaching the SDGs and providing the knowledge required for the autonomy of individuals, while giving attention to climate change and peace.
The key message IAUPL is to reaffirm and call on governments to support the key goal of education at all levels, which consists in providing young people, Teachers and Teachers-researchers the knowledge / academic Status required for the development of their empowerment and ensuring decent work.
IAUPL sensibilise les étudiants aux défis de l’Intelligence Artificielle, mars 2019 et aux Objectifs du développement durable (ODD) lors des Conférences de l’UNESCO et du FEIA à l’OCDE: juin 2019, novembre 2019 et décembre 2021, 2022.
- La 42-ème Conférence Générale de l’UNESCO, Paris, siège de l’UNESCO, les 07-22 novembre 2023
- Le Forum Economique International des Amériques FEIA, la 7-ème Conférence de Paris: « Combler les fractures », Centre de Conférences de l’OCDE – Paris, les 28-29 novembre 2023
Communiqués des événements précédents:
- Les étudiants du Master 2 MEM « Innovation et dynamique concurrentielle » – UFR SEG de l’Université Paris 13 (encadrés par Oleg Curbatov, Maître de conférences) sont présents au siège de l’UNESCO à la Conférence « Principles for Artificial Intelligence: Toward a Humanistic Approach », les 4 – 8 mars 2019
(site Internet UNESCO): citation « In order to encourage dialogue on the development of a human-centred artificial intelligence, UNESCO is organizing a high-level conference entitled “Principles for Artificial Intelligence: Towards a Humanistic Approach?” on 4 March 2019, at its Headquarters in Paris. The conference will facilitate dialogue between leaders in AI from around the world and promote ways to ensure human-centred design of AI principles and frameworks rooted in international cooperation.
As a global laboratory of ideas, standard setter, policy advisor and capacity builder, UNESCO will play a leading role in facilitating international cooperation and influencing future transformations of our societies due to AI. UNESCO’s mandate calls inherently for a human-centred approach to AI – to shift the conversation to include AI’s impact on internationally agreed universal values, norms, and standards; to incorporate its role in addressing unequal access to knowledge, research and the diversity of cultural expressions; and to ensure AI does not widen the technological divides within and between countries. The promise of “AI for all” must ensure that everyone can take advantage of the technological revolution under way and access the innovation and knowledge generated.
The global high-level conference “Principles for Artificial Intelligence: Towards a Humanistic Approach?” will take place on 4 March 2019 at the UNESCO Headquarters in Paris. Building on its record of multi-stakeholder consultation and consensus building, UNESCO will bring together stakeholders from the public and private sector, technical community, media and academia, civil society and international organizations. The conference will facilitate dialogue between stakeholder groups on the potential benefits and challenges of AI and its applications.
The high-level conference will also launch Mobile Learning Week, the United Nations’ flagship conference on new technologies in education, to be held at UNESCO Headquarters from 5-8 March around the theme of “Artificial Intelligence for Sustainable Development.”
2.Forum Economique International des Amériques – FEIA – Conférence de Paris – à l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques – OCDE
(mise à jour,novembre 2019 – Participation de l’IAUPL et des étudiants du Master 2 encadrés par Oleg Curbatov, Maître de Conférences – formation Master 2 ‘SCIENCE POLITIQUE: politiques commerciales avec les pays émergents’ – UFR DSPS et SEG de l’Université Sorbonne Paris Nord à la Conférence de Paris –
Forum Economique international des Amériques – FEIA – siège de l’OCDE, novembre 2019, avec l’allocution du Président de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies – ONU ( 74 -th session AG ) Monsieur S.E. Tijjani MUHAMMAD-BANDE
Rémi Benamer, Dimitri Gouyet et Salma Nourdine, Michelle Rueda- étudiant-es M2 « Science Politique: parcours Politiques Commerciales avec les Pays Emergents PCPE » Université Sorbonne Paris Nord – promotion 2021-2022, 2023 à la Conférence de Paris du Forum Economique International des Amériques – FEIA, siège de l’OCDE à Paris,
Témoignage de M. Dimitri GOUYET, étudiant M2 « Sciences Politiques: PCPE, » l‘Université Sorbonne Paris Nord: « Cette conférence de Paris du 1er décembre 2021, organisée par le Forum Economique International des Amériques m’a été très intéressante et enrichissante, d’un point de vue professionnel, comme personnel. Les thèmes et les questions abordés sont essentiel pour des étudiants qui visent à travailler dans la politique et le commerce international. Personnellement, j’ai le souhait depuis plusieurs années de travailler dans la diplomatie ou le commerce international ; et c’est pour cette raison que j’ai décidé d’entamer des études dans les sciences politiques et en particulier un master 2 de Politiques Commerciales avec les Pays Emergents. J’ai également pour projet de mêler ces intérêts avec la protection de l’environnement ; en particulier la question de l’eau. En effet, pour moi la gestion de l’eau est un problème majeur. Mon objectif professionnel est de se demander comment concilier le commerce international tout en respectant l’environnement. De plus, j’accorde une grande importance aux communautés minoritaires qui sont sujettes aux expropriations et aux violences de certains gouvernements, justement à faveur des grandes multinationales pour l’exploitation des ressources en eaux. Ce sujet m’intéresse tout particulièrement et j’aimerai avoir l’opportunité de travailler dessus à l’avenir ».
Témoignage de Mme Salma NOURDINE, étudiante M2 « Science Politique: PCPE » (Promotion 2021-2022), Université Sorbonne Paris Nord « La séance plénière qui a porté sur Le rôle de la technologie dans l’attente de la durabilité, animée par Karen Tso présentatrice CNBC, en présence des conférenciers Antonio Neri, président-directeur général, Hewlett Packard Enterprise Bernard Charlès, vice-président du conseil et Directeur Général, Dassault Systèmes Pierre Barnabé, co-directeur général, Atos Jean-Marc Ollagnier, Directeur Général Europe, Accenture. Ce séminaire porte sur le développement durable que les Etats membres des Nations Unies se sont fixés d’ici 2030. La rénovation de l’économie est un monde en transition, ainsi que le rôle de la technologie se montre dans la manière de comment on réinvente et comment on fait notre projet.…
…. Finalement le conférencier Antonio Neri a évoqué l’impact de la pandémie, cet impact est une meilleure mesure de ce nous consommons, l’intelligence artificielle peut faire accélérer la fabrication du vaccin et il faut absolument des mécanismes pour créer la transparence. A mon avis personnel la technologie apporte un changement primordial sur l’économie mondiale, elle transforme les compétences ainsi elle réorganise l’économie et plusieurs industries« .
Témoignage de M. Rémy BENAMER, étudiant M2 « Science Politique: PCPE » (Promotion 2021-2022), Université Sorbonne Paris Nord: « Nous avons eu la chance d’assister le 1er décembre 2021 à la conférence organisée par le Forum des Amériques au sein du siège de l’OCDE à Paris, avec pour thème principal « L’économie en transition ». Ce sujet couvrait de nombreux aspects, notamment les différentes perspectives de futur pour l’économie, que ce soit au niveau organisationnel, écologique ou encore législatif. De nombreux intervenants ont pu participer aux débats concernant des sujets variés, et parmi eux, on pouvait retrouver une multitude de Directeurs Généraux, ainsi que plusieurs présidents ou membres d’universités notamment. (….) La seconde présentation m’ayant particulièrement plu est l’intervention de Thierry Dassault, qui s’est exprimé en tant qu’investisseur. Je n’ai pas analysé sa présentation en tant qu’investisseur mais j’ai porté beaucoup d’attention quant à sa capacité de compréhension de l’environnement économique du moment. En effet, il a décidé d’investir dans des secteurs en apparence différents, mais qui en réalité sont en grande partie interconnectés, et ce il y a des années. En effet, ce dernier a investi dans trois secteurs principaux : une entreprise de lutte contre les moustiques, une entreprise d’enseignement et une entreprise de cybersécurité…Dans le cadre de ma carrière professionnelle centrée vers le commerce international, il est probable que je sois amené a devoir faire preuve de créativité et dans ce cadre, il est important de prendre en compte les aspects présentés par M. Dassault, notamment celui de la prévoyance : il dit avoir investi dans la cybersécurité non pas car il était en danger, mais car il a pensé à ce qu’il pourrait faire une fois que le danger arriverait. Il en va de même pour la lutte contre les moustiques et l’éducation qui sont pour lui des secteurs d’avenir : ils concernent tout le monde et l’un permettrait de créer de meilleures conditions pour le second. Il existe en France de nombreuses entreprises travaillant dans des secteurs très prometteurs et il est important de penser à des stratégies à long terme. Je souhaiterais personnellement travailler au sein d’une entreprise française avec un aspect international, en lien plus particulièrement avec l’Amérique latine. Le fait que M. Dassault présente un point de vue mondial sur les investissements me rassure quant à mon projet ».
Témoignage de M. Louinel ESTIMABLE, étudiant M2 « Science politique: PCPE » (Promotion 2022-23) – Université Sorbonne Paris Nord: » Les 15 et 16 décembre 2022, s’est tenue au siège de l’Organisation de coopération et de développement économique à Paris, la Conférence de Paris FEIA sur le thème « Redéfinir le dialogue » avec la participation de nombreux acteurs internationaux et français, des intervenants aussi divers que variés, des thématiques aussi diverses que variées également. Dans le cadre de cette conférence, j’ai eu l’honneur de participer activités qui avaient lieu le 16 décembre. Ce fut une journée extrêmement riche en termes de contenus. Néanmoins, j’ai fait le choix de faire le compte rendu de deux sessions qui me semblaient être les plus importantes de cette journée dont je livrerai la recension dans les lignes à venir. Le premier panel que je décide de recenser c’est celui sur le thème de « Mobility challenges in time of crises ». Débutant à 2 :30 et se terminant à 13 :30, le panel était composé d’Eric Martin-Neuville, vice-président de Geodis, Augustin de Romanet, PDG du Groupe Aéroports de Paris, Cécile Prévieu, vice-président en charge des solutions énergétiques d’Engie et de Hiba Farès, PDG de RATP Dev.
Il a été particulièrement intéressant: chaque panéliste, fort de leur expertise et leurs compétences, sont intervenu en ce qui les concerne dans le domaine des transports, secteur très divers et dont les problématiques sont différents selon qu’il s’agit de l’aérien, du ferroviaire et du routier. Il s’agissait pour les intervenants de présenter l’état actuel du secteur, d’en ressortir les différents défis auxquels il est confronté et de contempler les différentes solutions à apporter, mais surtout essayer de tracer les contours du transport du futur, répondant aux besoins des usagers de plus en plus exigeants.
La question de l’énergie a été centrale au cours de cette session. En effet, la question du transport est intimement liée à celle de l’énergie. Le secteur de la mobilité et des transports sont face à des difficultés gigantesques selon les intervenants en raison de la dépendance de l’Europe vis-à-vis de partenaires extérieurs pour son approvisionnement en gaz et en carburants. D’où, selon Cécile Prévieu, vice-présidente d’Engie, la nécessité de travailler sur les énergies renouvelables pour réduire cette dépendance vis-à-vis de l’extérieur. « Sur le coût de l’énergie, encore une fois, on est aujourd’hui à 300 € sur les marchés européens, le besoin de l’accélération sur les énergies renouvelables qui sont des énergies, on va dire moins dépendants des fluctuations géopolitiques et qui permettent aussi d’avoir la vie un peu moins dure », a-t-elle affirmé. Après avoir enchaîné sur le contexte international, des propositions ont été faites sur comment améliorer la question de la mobilité en France. L’une propositions qui a été mise sur la table est celle de faire en sorte tout le monde soit en mesure de prendre les transports en commun, bus et trains, compris gratuitement ou à peu de frais. Des exemples à l’étranger ont été signalés. C’est le cas d’Hiba Farès, représentant de la RATP, qui a expliqué : « Pour aller dans ton sens, mais aussi pour contrer l’inflation et la hausse du coût de la vie dans beaucoup de pays, je pense que vous avez vu ce que ça en Allemagne, c’était un abonnement pour tous les transports urbains à 9 € avec un abonnement à 49 € prendre les transports en Allemagne à Barcelone ». Il a également ajouté que la RATP travaille sur le biogaz, et que l’objectif de zéro émission est l’horizon de l’entreprise. Quant au transport aérien, Monsieur de Romanet, a présenté sa vision de ce segment de transport, mais aussi de son entreprise, Aéroports de Paris qui, dit-il, c’est «29 aéroports dans 32 pays». Il a affirmé que le secteur de l’aérien est partie prenante de la lutte contre le réchauffement climatique, les émissions à effet de serre, etc. D’où le fait que toutes les compagnies aériennes cherchent à réduire leurs impacts carbone, essayant de trouver des alternatives aux carburants traditionnels, certains pensant même à l’huile de palme ».
Deux représentants de l’IAUPL participent à la Conférence intergouvernementale de l’ONU chargée d’adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, Marrakech, Maroc, 10-11 décembre 2018
Observations et Recommandations de l’IAUPL adressées à l’ONU (GCM)
Publication de l’IAUPL – « Regards dynamiques et critiques de la Gouvernance des Universités »
Téléchargement libre lecture en pdf: sur le HAL CNRS
Cet ouvrage collectif, édité par l’International Association of University Professors and Lecturers (IAUPL) sous le haut patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO, est conçu à partir des contributions des participants lors d’un Colloque de l’IAUPL organisé à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc). Cette publication est l’occasion d’assimiler les acquis cumulés dans le secteur de l’enseignement supérieur du point de vue des membres de sections internationales de l’IAUPL, notamment des sections européennes et africaines.
La première vocation de l’ouvrage consiste à diffuser une connaissance actualisée sur la compréhension du fonctionnement organisationnel et opérationnel des Universités, à donner des regards dynamiques et critiques sur la gouvernance de celles-ci, permettant d’éclairer les choix à faire pour l’avenir. L’enseignement supérieur doit envisager son avenir dans un contexte de profonds bouleversements comme la réduction des financements, un environnement de plus en plus concurrentiel ou encore la diversification de la demande en formation supérieure.
Une autre vocation de l’ouvrage consiste à diffuser une connaissance actualisée sur la compréhension du fonctionnement des Universités et à donner des regards critiques sur l’évolution des conditions d’exercice des métiers universitaires. Sous la pression des contraintes et des nouvelles exigences, ce livre est un outil de réflexion permettant d’éclairer les choix futurs des universités dans le cadre des nouveaux schémas de gouvernance.
Ouvrage collectif coordonné par Michel GAY, Mohamed MAHASSINE et Oleg CURBATOV.
Auteurs et contributeurs : GREGORY Pierre (Sciences de Gestion), CHARLET Jean-Louis (Lettres, Sciences humaines), CHITOU Ibrahim (Sciences de Gestion, Organisation), CURBATOV Oleg (Sciences de Gestion, Marketing ), DORBAIRE Philippe, GAY Michel (Sciences de Gestion, Organisation), GUYOT Gilles (Sciences juridiques, Droit privé), JEDLANE Nabil (Sciences de Gestion), LAFAY Jean-Dominique (Sciences Economiques), MAHASSINE Mohamed (Sciences de Gestion), PUPION Pierre-Charles (Sciences de Gestion), RAHMOUNE Houcine (Lettres, Sciences Humaines), SLIMANI Najib, ZOUHHAD Rachid (Sciences de Gestion Finances) et Section italienne de l’IAUPL.
Edité sous le haut patronage de la Commission Nationale Française pour l’UNESCO ( CNFU)
Priorités de l’IAUPL à l’UNESCO
Réunion des partenaires de l’enseignement supérieur, Paris, 14 juin 2000: rapport final; 2002
Priorités de l’IAUPL:
-Qualité des enseignants
-Condition des enseignants (du point de vue légal et économique)
Soutien
-Plaidoyer
-Recherche portant sur l’action normative Echange d’information
Résultats
-Renforcement du rôle des enseignants dans le débat sur l’enseignement supérieur
-Création de réseaux d’enseignants
Télécharger le Rapport UNESCO complet ici ( bibliothèque numérique UNESDOC)
DECLARATION de l’IAUPL au 30-ème Conférence Générale de l’UNESCO (par Pr. L.P.Laprevote), 9-10 novembre 1999
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Délégués,
Notre organisation voudrait contribuer à vos travaux en présentant des observations sur quatre points qui relèvent des débats de la présente commission.
1. En premier lieu, nous voudrions remercier les services du secrétariat de l’UNESCO pour les tâches accomplies au cours des deux dernières années dans les domaines intéressant l’enseignement supérieur, notamment l’assistance aux travaux de la Consultation collective sur l’enseignement supérieur et la préparation ainsi que le début de suivi de la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur.
Nous voudrions saisir l’occasion du présent débat pour remercier le professeur Federico MAYOR de son action et de son engagement à la tête de l’Organisation. Nous formulons des vœux de succès pour son successeur.
2. Qu’il nous soit permis, en second lieu, d’insister sur l’importance que représente pour les universitaires la Recommandation sur la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur adoptée par la Conférence générale au cours de la 29e session. Nous avons pris connaissance avec inquiétude du rapport 30C/27 sur la mise en œuvre de ladite recommandation. Nous espérons que la prochaine session de la Conférence générale pourra examiner un nombre significatif de rapports en provenance des Etats membres. Nous n’ignorons certes pas que les conditions économiques et administratives de certains pays peuvent être un obstacle à la rédaction de documents détaillés. Mais nous pensons que dans d’autres pays, notamment ceux où la tradition universitaire est ancienne, la collecte des données et leur mise en forme ne devrait pas être un travail insurmontable.
Il nous semblablement important de disposer d’informations sur l’effectivité des libertés académiques, sur les statuts des enseignants universitaires ainsi que sur leurs conditions de travail, de rémunération et d’appréciation. A cet égard, nous ne cachons pas notre préoccupation au sujet de procédures d’appréciation ou d’évaluation peu, voire pas du tout transparentes. Que penser, par exemple, de situations dans lesquelles on s’obstine à ne pas publier les listes des experts chargés d’évaluation des diplômes, des équipes de recherche, voire même des enseignants chercheurs ? Ne faut-il pas craindre dans ces conditions que l’évaluation soit menée par un personnel aux compétences discutables extérieur au système académique ? Nous rappelons, par ailleurs, que nous avons à plusieurs reprises attiré l’attention de la Conférence générale sur la dégradation du statut moral, social, économique et financier des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités et, d’une façon générale, de l’ensemble des enseignants universitaires. Nous attirons, de même, solennellement l’attention de la Conférence générale sur la dégradation des conditions d’exercice professionnel des universitaires, comme en témoigne trop souvent l’insuffisance du matériel et des fonds documentaires, l’insalubrité des locaux, la violence et l’incivilité tolérées sur les campus.
3. Nous voudrions, troisièmement, rappeler l’importance de la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur, réunie à l’UNESCO en 1968. Par le nombre de participants ainsi que par la qualité et la diversité des débats , la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur, que nous avons appelée de nos vœux depuis de longues années, a été un incontestable succès.
Il nous paraît, en conséquence, essentiel d’insister sur le suivi de cette Conférence en commençant par faire connaître les résultats de ses travaux au plus grand nombre de personnes susceptibles d’être intéressées.
Or nous constatons que les conclusions de la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur n’ont pas toujours été portées, par les instances gouvernementales ou les pouvoirs organisateurs des Universités, à la connaissance des membres de la communauté universitaire : professeurs, maîtres de conférences, autres enseignants, étudiants, membres du personnel administratif ou technique. Les ONG de l’enseignement, en revanche, dans la limite de leurs possibilités techniques et financières, ont contribué à la diffusion de la Déclaration finale de la Conférence et du Plan d’action qui l’accompagne. Nous serons attentifs au rapport de suivi qui sera présenté lors de la prochaine session de la Conférence générale.
4. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les délégués, permettez-nous de présenter une dernière observation pour finir.
Depuis plusieurs années, nous avons attiré l’attention de la Conférence générale sur le rôle et la situation des universitaires dans les pays affectés ou ayant été affectés récemment par des conflits armés. Nous avons souligné que les embargos dans les domaines scientifiques et académiques pouvaient avoir des conséquences graves pour les populations et pénalisaient souvent des innocents. Nous avons préconisé la mise à contribution d’universitaires ou d’organisations d’universitaires dans la prévention des conflits, dans la préservation des patrimoines culturels, scientifiques et académiques menacés, dans la défense ou la restauration des libertés académiques. Au moment où l’UNESCO lance l’année internationale pour une culture de paix, nous constatons l’existence de graves conflits armés comme nous avons assisté, depuis la dernière Conférence générale, à des opérations militaires non explicitement autorisées par les instances compétentes des Nations Unies. Nous réitérons notre souhait de voir l’UNESCO, forum mondial, des intellectuels, prendre toutes initiatives pour que les universitaires, Professeurs et Maîtres de conférences, et leurs organisations représentatives contribuent effectivement à la défense de la Paix et d’une juste Liberté.
Je vous remercie, Monsieur le Président. Pour l’IAUPL.
Intervention de Pr. René Cassin pour IAUPL « Nouvelles consécrations du principe de l’indépendance de l’enseignement et des libertés universitaires »
Professeur René CASSIN, rédacteur de la Déclaration des Droits de l’Homme et membre de l’IAUPL
IAUPL et UNESCO: « Die Grundung der UNESCO »- par Hans-Heinz KRILL, ‘La Création de l’UNESCO’
L’article concernant la création de l’UNESCO fondée sur le projet du Professeur René CASSIN et avec l’implication de l’IAUPL
télécharger ici et lire l’article intégral ( en langue allemande)
IAUPL a participé à la Conférence de l’UNESCO-ONU « L’avenir de l’enseignement supérieur en Afrique », Tananarive, Madagascar, les 3-12 septembre 1962
organisée par l’Unesco en coopération avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique
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